Par pur délire j'ai mis en vers les sensations que j'ai eues en voyant LA demi-finale! Je ne parle pas de France-All Blacks mais de l'autre: Afrique du Sud-Australie qui est selon moi le meilleur match de tous les temps...
Prologue
J'en entendais monts et merveilles
Mais j'espérais que la beauté
Briserait les chouchous du peuple...
En or et vert, en vert et or
Ils déferlèrent dans l'arène
Salués de feux d'artifice:
Le combat pouvait commencer
Et la magie des combattants
M'emporta dans son maelstrom:
Cinq minutes de force brute
Où quinze hommes ne firent qu'un
Et le regard désespéré
Je me pris, moi, à les aimer...
Mais soudain le feu fit briller
Les carats des hommes dorés:
L'étrange oiseau se déploya
Et donna à maître Yoda
Qui une première fois sema
Les diamants bruts de sa beauté.
Là, bel oiseau, tu agrippas
La fouine tant chérie par Dieu
Et les tiens vinrent à ton secours...
Qu'importe qu'alors tu doutas
Mon cœur jamais ne te renias:
Toi et les tiens en cet instant
Venaient d'allumer ciel et terre
Et entre les anges et les dieux
Subjugué par votre magie
Mon âme vous vint toute entière...
Onze minutes au firmament...
Tim, Stephen, George et Nobody,
Vous étiez prêts à étouffer
Zeus, Hadès et Poséidon
Et quand, Tim, tu pris ton envol
Je les ai bien cru effondrés:
Heureusement je me trompais...
Joost
Tandis que les anges dorés
Semaient de l'or à volonté
Marchant sur l'eau et transperçant
Les belles roches de diamant
Tu fus je pense le premier
A bien mesurer le danger...
Protégé par le charbon brut
De tes amis ventripotents
Qui résistaient aux démons d'or
Avec l'appui des beaux serpents
Tu vis, toi, que la poudrière
Exploserait dans peu de temps
A moins de leur faire gouter
Le retour de leur boomerang...
C'est toi Joost qui me fit douter
En allumant le feu sacré:
Tu déchiras le rideau d'or
Et la tempête des puissants
Déferla sur leurs frêles ailes
Mais ils refusèrent leur sort
Et préservèrent leur trésor
Avant de reprendre leur vol
Que Dieu interrompit alors...
Joost de tous tu fus le plus grand:
Stratège des dieux de la force
Tu leur donnas cette étincelle
Qui rend les hommes immortels:
Une déferlante attendait
Et c'est toi qui la déclenchas...
Et aujourd'hui, Joost, tu te meurs.
J'ignore les épreuves affreuses
Que tu traverses en cet instant
Où je t'évoque en t'admirant...
Tu fus le seul de mes méchants
Que j'aimas et que j'admiras.
Joost je vais maintenant laisser
La partialité m'enivrer
Mais quand tout sera terminé
Sache que je t'ai adulé
Irréprochable combattant
Guérissant les dieux des tourments...
La révolte des Titans
La pluie s'était mise à tomber
La révolte se préparait
Sur les ailes des goélands
La force brute déferla
Balayant d'un élan grandiose
Le pré des rêves et le livrant
Aux bottes des divins géants.
Ils étaient partout, omniscients,
Libérant leur arme fatale
Qui remit en ordre de marche
Leurs infaillibles sarrissas.
Bel oiseau, avec tous les tiens,
Tu sus te battre et résister
Sans tenter de te dérober
Mais les dieux verts étaient partout
Et votre muraille céda:
Un sublime serpent corail
Déchira votre beau rideau...
Je vous crus vaincus pour de bon
Mais votre diamant éternel,
Adamantin indestructible,
Lança ses feux sur l'ennemi,
Et, bel oiseau, tu rattrapas
Les démons de l'eau assoiffées:
Vous étiez à nouveau sauvés...
C'est alors que vous appelâtes
Les vielles gloires de jadis
Le temps d'une ultime croisade:
Le rideau d'or se reforma:
Au grand Daniel, au génial Tim,
Le beau Jason, oiseau de proie,
S'empara d'un des dragons verts
Et son regard ne trompa pas:
Ils vous disaient leurs serviteurs
Mais la révolte des manants
Serait grandiose et sans pitié!
Dans ces yeux vous aviez puisé
La force de vous rebeller:
La mise à mort avait sonné!..
Anges maudits
Le diamant reprit ses reflets
Et éclaira les verts marais:
Les titans étaient secoués
Et les anges pouvaient voler...
Nobody apporta l'objet
Dans le jardin des Hespérides
Mais Dieu pour la première fois
Sauva les siens des Grands Tourments...
Alors les aigles s'envolèrent
Balayant les grands démons verts:
Le Maître perça les marais
Et ouvrit la voûte céleste
Mais Dieu permit à son Elu
De protéger son émeraude.
C'est alors que le diamant brut
Illumina de sa beauté
Le pré des rêves envolés:
Rapide comme la lumière
Plus gracieux que cent archanges
Il marcha sur l'eau et ouvrit
La mer d'argent du paradis
Il pouvait dormir apaisé:
Le Graal était dans vos bras.
C'est en voulant le préserver
Que Dieu t'apparut, bel oiseau:
Son dessein n'était pas le tien
Et les titans au bout du temps
Inversèrent le sort des larmes:
Sur le fil la grande bataille
Allait continuer encore...
Anges déchus vous devriez
Vous enfoncer dans les marais
Où les titans surmotivés,
Protégés par Dieu, attendaient...
Votre rideau doré brûlait
Mais vous alliez ressusciter
Et devant mes yeux se ferait
L'irrésistible renaissance:
Bel oiseau ce fut grâce à toi
Que le grand phénix surnagea
Et puis le Moment arriva...
Le Miracle
C'était le moment de la peur
C'était le moment des terreurs,
Ce moment où les bruits d'Arès
Devenus par trop familiers
S'effacent devant Perséphone
Regagnant ses noires contrées
Et où elle semble nous guider...
Une éternité de combats
Où vous fûtes grands et sublimes
Et la sensation que jamais
Vous ne devriez arrêter.
La pluie coulait sur vos visages
Mais aucun de vous ne cillait;
Le pré dévasté de désirs,
De force brute et d'envolées,
Se refermait sur son secret...
Et c'est alors, mon bel oiseau,
Que tu ouvris le champ des anges:
Tu fis voler l'étrange objet
Dans la lumineuse trouée.
Mon cœur alors s'est arrêté:
Je contemplais, éberlué,
La maelstrom que tu créais
Et qui transperçait les marais:
Venu du ciel tu transperçais
Avec un trident tout doré
Neptune dans son propre palais!..
L'objet laissa place au chemin
Qui menait à l'éternité
Et je fus comme illuminé
Par la merveilleuse évidence:
Les champions de Dieu et des Justes
N'allaient jamais se relever...
Et j'aperçus ton beau regard:
Tu étais ému, bel oiseau:
Divin mais tellement humain...
Le rideau se redéploya:
Vous aviez le Graal dans vos mains
Il vous fallait le préserver
Mais l'or de vos ailes brillait
De cet éclat particulier
Annonçant que l'issue du conte
Verrait la victoire des fées...
Epilogue: le Triomphe
Les titans verts agonisaient
Et c'est dans un calme parfait
Que, mes amis, mes rois, mes anges,
Vous récoltâtes l'or des purs.
Une chandelle s'allumait
Que l'écrivain de la légende
Eteignit net sans se brûler
Et vous pûtes alors exulter.
Vos visages alors impassibles
S'éclairèrent de mille soleils.
Cette joie était si humaine
Qu'elle fit exploser mon cœur
Du plus beau de feux d'artifice:
Scintillant comme votre jeu
Beau comme vos divins maillots.
Et c'est pour toi, mon bel oiseau,
Que le lendemain, en secret,
Je remplis mon verre de bulles:
A tout-jamais je t'aimerais...
Puissent ces mots contribuer
A réveiller les souvenirs
De la Beauté faite rugby...
Prologue
J'en entendais monts et merveilles
Mais j'espérais que la beauté
Briserait les chouchous du peuple...
En or et vert, en vert et or
Ils déferlèrent dans l'arène
Salués de feux d'artifice:
Le combat pouvait commencer
Et la magie des combattants
M'emporta dans son maelstrom:
Cinq minutes de force brute
Où quinze hommes ne firent qu'un
Et le regard désespéré
Je me pris, moi, à les aimer...
Mais soudain le feu fit briller
Les carats des hommes dorés:
L'étrange oiseau se déploya
Et donna à maître Yoda
Qui une première fois sema
Les diamants bruts de sa beauté.
Là, bel oiseau, tu agrippas
La fouine tant chérie par Dieu
Et les tiens vinrent à ton secours...
Qu'importe qu'alors tu doutas
Mon cœur jamais ne te renias:
Toi et les tiens en cet instant
Venaient d'allumer ciel et terre
Et entre les anges et les dieux
Subjugué par votre magie
Mon âme vous vint toute entière...
Onze minutes au firmament...
Tim, Stephen, George et Nobody,
Vous étiez prêts à étouffer
Zeus, Hadès et Poséidon
Et quand, Tim, tu pris ton envol
Je les ai bien cru effondrés:
Heureusement je me trompais...
Joost
Tandis que les anges dorés
Semaient de l'or à volonté
Marchant sur l'eau et transperçant
Les belles roches de diamant
Tu fus je pense le premier
A bien mesurer le danger...
Protégé par le charbon brut
De tes amis ventripotents
Qui résistaient aux démons d'or
Avec l'appui des beaux serpents
Tu vis, toi, que la poudrière
Exploserait dans peu de temps
A moins de leur faire gouter
Le retour de leur boomerang...
C'est toi Joost qui me fit douter
En allumant le feu sacré:
Tu déchiras le rideau d'or
Et la tempête des puissants
Déferla sur leurs frêles ailes
Mais ils refusèrent leur sort
Et préservèrent leur trésor
Avant de reprendre leur vol
Que Dieu interrompit alors...
Joost de tous tu fus le plus grand:
Stratège des dieux de la force
Tu leur donnas cette étincelle
Qui rend les hommes immortels:
Une déferlante attendait
Et c'est toi qui la déclenchas...
Et aujourd'hui, Joost, tu te meurs.
J'ignore les épreuves affreuses
Que tu traverses en cet instant
Où je t'évoque en t'admirant...
Tu fus le seul de mes méchants
Que j'aimas et que j'admiras.
Joost je vais maintenant laisser
La partialité m'enivrer
Mais quand tout sera terminé
Sache que je t'ai adulé
Irréprochable combattant
Guérissant les dieux des tourments...
La révolte des Titans
La pluie s'était mise à tomber
La révolte se préparait
Sur les ailes des goélands
La force brute déferla
Balayant d'un élan grandiose
Le pré des rêves et le livrant
Aux bottes des divins géants.
Ils étaient partout, omniscients,
Libérant leur arme fatale
Qui remit en ordre de marche
Leurs infaillibles sarrissas.
Bel oiseau, avec tous les tiens,
Tu sus te battre et résister
Sans tenter de te dérober
Mais les dieux verts étaient partout
Et votre muraille céda:
Un sublime serpent corail
Déchira votre beau rideau...
Je vous crus vaincus pour de bon
Mais votre diamant éternel,
Adamantin indestructible,
Lança ses feux sur l'ennemi,
Et, bel oiseau, tu rattrapas
Les démons de l'eau assoiffées:
Vous étiez à nouveau sauvés...
C'est alors que vous appelâtes
Les vielles gloires de jadis
Le temps d'une ultime croisade:
Le rideau d'or se reforma:
Au grand Daniel, au génial Tim,
Le beau Jason, oiseau de proie,
S'empara d'un des dragons verts
Et son regard ne trompa pas:
Ils vous disaient leurs serviteurs
Mais la révolte des manants
Serait grandiose et sans pitié!
Dans ces yeux vous aviez puisé
La force de vous rebeller:
La mise à mort avait sonné!..
Anges maudits
Le diamant reprit ses reflets
Et éclaira les verts marais:
Les titans étaient secoués
Et les anges pouvaient voler...
Nobody apporta l'objet
Dans le jardin des Hespérides
Mais Dieu pour la première fois
Sauva les siens des Grands Tourments...
Alors les aigles s'envolèrent
Balayant les grands démons verts:
Le Maître perça les marais
Et ouvrit la voûte céleste
Mais Dieu permit à son Elu
De protéger son émeraude.
C'est alors que le diamant brut
Illumina de sa beauté
Le pré des rêves envolés:
Rapide comme la lumière
Plus gracieux que cent archanges
Il marcha sur l'eau et ouvrit
La mer d'argent du paradis
Il pouvait dormir apaisé:
Le Graal était dans vos bras.
C'est en voulant le préserver
Que Dieu t'apparut, bel oiseau:
Son dessein n'était pas le tien
Et les titans au bout du temps
Inversèrent le sort des larmes:
Sur le fil la grande bataille
Allait continuer encore...
Anges déchus vous devriez
Vous enfoncer dans les marais
Où les titans surmotivés,
Protégés par Dieu, attendaient...
Votre rideau doré brûlait
Mais vous alliez ressusciter
Et devant mes yeux se ferait
L'irrésistible renaissance:
Bel oiseau ce fut grâce à toi
Que le grand phénix surnagea
Et puis le Moment arriva...
Le Miracle
C'était le moment de la peur
C'était le moment des terreurs,
Ce moment où les bruits d'Arès
Devenus par trop familiers
S'effacent devant Perséphone
Regagnant ses noires contrées
Et où elle semble nous guider...
Une éternité de combats
Où vous fûtes grands et sublimes
Et la sensation que jamais
Vous ne devriez arrêter.
La pluie coulait sur vos visages
Mais aucun de vous ne cillait;
Le pré dévasté de désirs,
De force brute et d'envolées,
Se refermait sur son secret...
Et c'est alors, mon bel oiseau,
Que tu ouvris le champ des anges:
Tu fis voler l'étrange objet
Dans la lumineuse trouée.
Mon cœur alors s'est arrêté:
Je contemplais, éberlué,
La maelstrom que tu créais
Et qui transperçait les marais:
Venu du ciel tu transperçais
Avec un trident tout doré
Neptune dans son propre palais!..
L'objet laissa place au chemin
Qui menait à l'éternité
Et je fus comme illuminé
Par la merveilleuse évidence:
Les champions de Dieu et des Justes
N'allaient jamais se relever...
Et j'aperçus ton beau regard:
Tu étais ému, bel oiseau:
Divin mais tellement humain...
Le rideau se redéploya:
Vous aviez le Graal dans vos mains
Il vous fallait le préserver
Mais l'or de vos ailes brillait
De cet éclat particulier
Annonçant que l'issue du conte
Verrait la victoire des fées...
Epilogue: le Triomphe
Les titans verts agonisaient
Et c'est dans un calme parfait
Que, mes amis, mes rois, mes anges,
Vous récoltâtes l'or des purs.
Une chandelle s'allumait
Que l'écrivain de la légende
Eteignit net sans se brûler
Et vous pûtes alors exulter.
Vos visages alors impassibles
S'éclairèrent de mille soleils.
Cette joie était si humaine
Qu'elle fit exploser mon cœur
Du plus beau de feux d'artifice:
Scintillant comme votre jeu
Beau comme vos divins maillots.
Et c'est pour toi, mon bel oiseau,
Que le lendemain, en secret,
Je remplis mon verre de bulles:
A tout-jamais je t'aimerais...
Puissent ces mots contribuer
A réveiller les souvenirs
De la Beauté faite rugby...